Autoproclamés « fines lames de la soul », Les Spadassins réunissent quelques uns des plus gros aficionados rennais de musique sixties, à tendance groovy, classieuse et sophistiquée, œuvrant sous la Sainte Trinité Georgie Fame / Nino Ferrer / Stax. Le groupe répète pour la première fois à cinq (Gtr / Basse / Batt / Orgue / Percussions) durant l'été 2009. Premier chanteur, Charles Samson (Combomatix) apporte un contrepoint sauvage à l'attitude et au jeu ultra-smart de ses compères. Les témoins chanceux de leurs premiers concerts on pu savourer ses délicieuses facéties, quelque part entre Art Wood et Peter Sellers : grimé en zoulou lors des deux premiers concerts (au Mondo Bizarro avec les Terribles en avril 2010, au Sambre le mois d'après), glapissant une chanson entière enfermé dans les water-closets du Dejazey...

Un premier EP est enregistré et mixé en analogique à Rennes : en studio, les parties vocales sont confiées à Fred Gransard (Bikini Machine) après le départ de Charles qui quitte le groupe en septembre 2010. Le chanteur de Bikini Machine décide de rejoindre le groupe également sur scène : la clique mods est aux anges, parée à « botter des culs ». Malgré les problèmes de disponibilité d’un chanteur qui œuvre également comme batteur auprès de Didier Wampas, Les Spadassins ne vont pas chômer en 2011 : le disque enregistré 8 mois plus tôt sort sur Tryptics Records (« EP1 », mars 2011) ; Le groupe se produit aux 33èmes Transmusicales où les connaisseurs s’arrachent les 45t de leur deuxième effort (« EP2 », Croque-Macadam, décembre 2011).