Sébastien Blanchet (chant / guitare approximative) rencontre Orville Brody (chant / programmation / guitare) au début de l'année 1997 : après s'être découvert un certain nombre de valeurs communes, ils fondent Nitrobrew et enregistrent en une nuit, dans un appartement, ce qui sera le premier disque du groupe (« Nitrobrew » Nest of Vipers Records, 1998), à l'aide d'un vieux Tascam à bandes (sur lequel est enregistré 3 boites à rythmes différentes). Le disque est selon eux une compilation de « morceaux country rock'n'roll débiles très second degré ». Le duo se produira sous cette formule une unique fois en concert, au café Les Tontons Flingueurs, en 1997. Rapidement, le groupe s'étoffe : une troisième guitare avec Laurent Merienne, son frère Christophe remplace la boite à rythmes, un quatrième musicien dont le nom passe à la postérité prend la basse et Sébastien se contente uniquement du chant. Le groupe répète davantage, gagne en rigueur et en sérieux, fait la première partie d'André Williams et de Calvin Russell en Bretagne en 1999. D'un autre côté, les contraintes techniques et humaines se multiplient (difficulté à se retrouver à 5, moins de créativité qu'à deux, perte de la spontanéité, de la décontraction et de l'humour qui faisait le charme et l'intérêt du duo). Sébastien, lassé par la tournure que prend le groupe qui est à l'origine « basé sur le connerie » fini par déserter, entraînant le split fin 2002.