Mein Sohn William

2008 > ??? | Rennes

Mein Sohn William débute en janvier 2008 au Ty Anna à Rennes où Dorian Taburet, seul sur scène, reprend en partie le répertoire de son ancien groupe (Mon Légionnaire) ainsi que certaines de ses propres compositions lors « d'un concert déclic » : en effet, nombre de ses amis présents dans le bar lui confirmeront que sa prestation était « nulle à chier ». Influencé par Beck ou Gablé (avec qui il jouera fréquemment par la suite) et motivé à la fois par le fait qu’il ne peut que s’améliorer et par la contrainte matérielle issue d’un projet solo, il va peu à peu étoffer le son de son électro-pop lo-fi grâce à pas mal de travail et l’achat de matériel : d’abord un premier looper en plus de sa voix et de sa guitare, puis un micro piézoélectrique, un second looper et un synthé, pour finir avec 4 loopers, un synthé, une guitare et des pads électroniques. Son 1er concert avec un looper sur toutes les chansons a lieu au festival Top of The Folk en 2008 au Jardin Moderne. Il sort « Orchestre National » sur Offoron en janvier 2009 (mini CD-R sérigraphié édité à environ 700 exemplaires), qui a pour lui valeur de démo, et joue deux fois au Vauban à Brest en 2009 (avant Jonathan Richman en février, quelques mois plus tard pour la sortie de l’album de Savate). Il tourne avec Piano-Chat en France et en Belgique en avril 2009, et occupe la scène à de multiples endroits en 2010 / 2011 : la première partie des Jesus Lizards à la Flèche d'Or début 2010, une nouvelle tournée (Sud de la France / Espagne) en mai, une autre avec le groupe belge l'Oeillère dans le sud de la France en mai 2011 et de plusieurs dates éparses en Belgique la même année, et fin 2011 les Rockomotives (avant Yann Tiersen) en octobre et les Transmusicales de Rennes en décembre. 2012 est marquée par la sortie d'un disque enregistré un an auparavant : « Mein Sohn William » (Ici d'Ailleurs, janvier 2012), et le début de la collaboration. Après avoir appris que la greffe d’une nouvelle paire de bras n’était pas remboursée par la Sécurité Sociale, Dorian choisit pour donner un nouveau souffle à sa musique de s’adjoindre les services d’un second musicien : c’est chose faite en la personne d’Antoine Bellanger, qu’il connaît bien (il a produit son disque) et qui le rejoint sur scène à partir de février 2012 pour partager les boucles et les nouvelles percussions (claves, maracas...). Très attaché dès ses début à toute la scène indé / lo-fi rennaise (Tante Felipé, NIAfriques, France Sauvage...) ou des bordelais des Potagers Natures, la musique de Mein Sohn William à partir de sa signature chez Ici d’Ailleurs (label de Matt Elliott, Yann Tiersen…) devient plus visible, à portée plus « nationale », en tout cas moins exclusivement réduite au cercle des musiques farouchement indépendantes dont il se réclame à l’origine. Ce contrat, tout en contribuant à donner une direction plus pop à sa musique (ce qui n’est pas pour lui déplaire), lui permet toutefois de rester fidèle à un style qui lui plaît sans mettre d'eau dans son vin.

Discographie

[u'Orchestre National, 2009, Offoron', u"Mein Sohn William, 2012, Ici d'Ailleurs", u"Every day, in every way, 2014, Ici d'Ailleurs"]

  • Orchestre National, 2009, Offoron
  • Mein Sohn William, 2012, Ici d'Ailleurs
  • Every day, in every way, 2014, Ici d'Ailleurs

Matos

Guitare acoustique cheap + micro piézoélectrique Claviers : Korg MS10 Percussions : Claves, maracas, œufs Loopers : Boss RC50 / Boss RC20 / Akaï Headrush / Line 6 DL4 Pads Electroniques : Roland SPD-S

Fiche éditée par Stephane - Permalien

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